Lacunes

  • Le poids des masques

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    L’exposition des photographies de Diane Arbus au Jeu de Paume propose une vision complĂšte et ouverte de son Ɠuvre. Au-delĂ  des icĂŽnes qui ont fait son succĂšs public, l’exposition permet de traverser librement une Ɠuvre vibrante et obsessionnelle. L’individu qui habitait les images de Lisette Model Ă©tait Ă©trange, mais le monde faisait encore Ă©cho à


  • Un coin de BrĂ©sil Ă  Paris : « Eros et GaĂŻa »,

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    Des cris au cƓur des crises, « Cris d’Eros » et « Cris de la terre » / Pour son exposition personnelle dans la galerie de Ricardo Fernandez, l’artiste brĂ©silien SĂ©rgio Bello a choisi de prĂ©senter des travaux anciens et rĂ©cents sous la double paternitĂ© de deux figures divines majeures de la GrĂšce antique, Eros et GaĂŻa, l’amour et


  • La biennale de Venise, suite et fin
.derniers regards croisĂ©s

    Avant La Documenta de Kassel en 2013, quelques images de ces IllumiNazioni. Que nous disent-elles de l’art contemporain, du comment et du par qui ces nations ont voulu ĂȘtre reprĂ©sentĂ©es ? L’association de la Suisse et du travail de Thomas Hirschhorn est en soi un oxymore : coffres-forts sĂ©curisĂ©s face au cristal de rĂ©sistance de l’artiste dont


  • Edouard NONO Une cosmĂ©tique exacerbĂ©e

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    A faire au XXI° siĂšcle commerce d’art des seules fleurs loin de tout prĂ©texte scientifique il faut qualitĂ©s d’ironie et patience Ă  construire un tel recueil naturaliste par delĂ  leur Ă©vanescence ; Paul CĂ©zanne, connaisseur en la matiĂšre, n’hĂ©sitait pas Ă  la critiquer, dans cette comparaison : « Les fruits sont plus fidĂšles que les fleurs. Ils sont


  • La sensualitĂ© pop des crĂ©atures d’Alina Szapocznikow

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    L e Wiels se donne le prĂ©texte de la prĂ©sidence polonaise au Conseil de l’Europe pour une collaboration avec le MOMA de New York et quelques autres musĂ©es amĂ©ricains. Il s’agit pour ces institutions de remettre Ă  leur juste place les recherches de la sculptrice Alina Szapocznikow qui de 1955 Ă  1972, date de sa


  • Snowmen Un livre de David Lynch publiĂ© en 2007

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    Si David Lynch est toujours et avant tout reconnu comme cinĂ©aste, il semble dĂ©sormais acquis que son travail s’étend Ă  bien d’autres domaines, des plus classiques aux plus Ă©sotĂ©riques puisque l’artiste a rĂ©cemment dessinĂ© un club, dont l’élĂ©ment le plus notable est sans doute l’entrĂ©e, une longue et sobre descente sous terre. Dans cette activité 

  • Cy Twombly/ Chris Marker que sont devenues nos idĂŽles

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    Arles-Avignon est une fort mĂ©diocre Ă©quipe de football vite relĂ©guĂ©e cette annĂ©e en ligue 2.Les deux villes nous offrent en cet Ă©tĂ© en marge des deux festivals de photographie et de spectacle vivant la confrontation de deux trĂšs importants artistes du XX° siĂšcle. Cy Twombly connu pour sa peinture prĂ©sente Ă  la Fondation Lambert ses


  • Arbres

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    L’homme regarde des arbres. Ces crĂ©atures grandissent lentement.Chaque arbre est un univers en soi. L’arbre est une plante qui nous humilie parce qu’elle vieillit et ne fait rien sinon tirer de l’eau de la terre et laisser s’envoler des feuilles multicolores en automne Regarder des arbres c’est mĂ©diter. Gudrun von Maltzan a trouvĂ© sa propre


  • Sur les chemins de Styre(s)

    Ouverte depuis presque deux ans, la galerie John Tevis reste un secret bien gardĂ©. InstallĂ© rue Chapon ce galeriste amĂ©ricain monte des expositions souvent originales, et des travaux souvent justes, non seulement par leur facture, mais aussi par une finesse qui semble ĂȘtre la marque de fabrique de la galerie. Ouverte depuis presque deux ans,


  • On en mangerait

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    De la germination d’une idĂ©e, de son Ă©tincelle Ă  sa rĂ©alisation, le mĂ»rissement est vital avant de pouvoir dĂ©guster une rĂ©colte, et la savourer par le regard. « Les LĂ©gumes verts » ont suivi les saisons pour sa prĂ©sentation sous la forme d’une trace poĂ©tique publiĂ©e en cet automne-hiver par [Le bleu du ciel Ă©ditions], situĂ© en


  • Pat Steir, la peinture en cascades

    Jusqu’au 8 janvier 2011, la galerie Jaeger Bucher (Paris) expose dix peintures rĂ©centes de l’artiste amĂ©ricaine Pat Steir. L’occasion de s’interroger sur les tenants et aboutissants d’une Ɠuvre qui depuis 1964 se dĂ©veloppe en utilisant une propriĂ©tĂ© spĂ©cifique du mĂ©dium pictural dont se mĂ©fient la plus part des peintres : la peinture ça coule. TrĂšs tĂŽt


  • Action Planning #3 – Interludes

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    Samedi 2 octobre, on pouvait assister Ă  « Action Planning #3 – Interludes », une soirĂ©e de projections de vidĂ©os organisĂ©e dans le cadre de deux manifestations officielles, soit « Nuit blanche » et l’annĂ©e croisĂ©e France-Russie. Dans la cour de la mairie du 11e arrondissement, bĂątiment Second Empire trĂšs ornementĂ©, trois Ă©crans suspendus montraient des actions humaines, paradoxales,


  • Un rendez-vous trĂšs « spore » : Ă  Roubaix : Mushroom city

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    Des champignons Ă  voir, Ă©couter, humer, palper et bien sĂ»r, dĂ©guster – dans la « Mushroom city » organisĂ©e Ă  Roubaix, c’est un vrai festival orchestrĂ© pour les cinq sens qui vient de s’ouvrir pour un mois, avec l’opĂ©ration « UnitĂ© de production fongique V 2.0 » du collectif artistique des « Saprophytes » prĂ©sentĂ©e jusqu’au 16 octobre Ă  « la Condition


  • RASHID RANA : Histoire d’une rencontre, perpĂ©tuelle correspondance

    « En ces temps incertains, nous avons perdu le privilĂšge d’avoir une vision du monde sans Ă©quivoque. Aujourd’hui, chaque image, chaque idĂ©e ou chaque vĂ©ritĂ© comprend en mĂȘme temps son contraire » Rashid RANA, PerpĂ©tuel paradoxe jusqu’au 15 novembre 2010 au MusĂ©e Guimet, Ă  Paris. Le musĂ©e Guimet prĂ©sente pour la premiĂšre fois en France, les Ɠuvres


  • PriĂšre de toucher

    Le festival @rt Outsiders qui se tient tout les ans Ă  la MEP prĂ©sente des artistes et des Ɠuvres qui utilisent ou interrogent les sciences et techniques. Questionner ces sujets n’implique pas forcĂ©ment de travailler sur l’extrĂȘme contemporain, cela permet parfois de dĂ©couvrir des travaux pionniers, comme cette annĂ©e les Ɠuvres de SĂ©rvulo Esmeraldo. Les


  • Jardin FantĂŽme

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    La galerie de la Marine Ă  Nice est actuellement transformĂ©e en un « Jardin fantĂŽme », promettant par ce titre une installation immersive digne d’un parc d’attraction, prolongeant l’atmosphĂšre festivaliĂšre du mois de fĂ©vrier. DĂšs l’entrĂ©e, on plonge dans une ambiance nocturne oĂč se dĂ©tachent quelques tableaux sur les murs, un amas de terre au sol, une


  • Nouit de Thomas Clerc

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    Le Frac Aquitaine et les Ă©ditions Mix lancent avec « Nouit » de Thomas Clerc le dĂ©but d’une collection oĂč un Ă©crivain prend pour point de dĂ©part une oeuvre du Frac. Exercice aussi fascinant que pĂ©rilleux, puisqu’il s’agit de se laisser absorber par une oeuvre sans s’y retrouver enfermĂ©. Thomas Clerc a choisi une image de Jeff


  • Soulèvements, JJ Lebel, derniers jours à la Maison Rouge…

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    Une fois passé sous le plafond de marteaux en fer ou en bois, de sacs de femmes qui pendent, c’est une voix qui envahit l’espace sonore, une voix qui déclame, qui éructe et qui accompagnera tout au long de la déambulation dans ce chaos organisé. Cette voix, qui est celle d’Antonin Artaud, donne le ton,


  • Garouste , peintre osirien de l’intranquillitĂ©

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    Que faire aprĂšs Picasso, aprĂšs Duchamp ? Garouste, qui s’est obstinĂ©, nous explique-t-il dans son livre « l’intranquille » Ă  demeurer peintre dans un monde oĂč la rĂ©volution de l’art Ă©tait terminĂ©e, prĂ©sente Ă  la Villa MĂ©dicis Ă  Rome un parcours qui lui est propre, Ă  savoir ses dĂ©mĂȘlĂ©s Ă  la fois avec son histoire personnelle et celle


  • Keith Long « Les sylphes » ou la mĂ©moire du vent

    C’est une exposition aĂ©rienne que nous offre la galerie LĂ©lia Mordoch, oĂč la main du sculpteur a rencontrĂ© le bois, qu’il a trouvĂ© au hasard de promenades, objets ou branches et qu’il rĂ©utilise en leur laissant une vie propre. Ceux-ci restent identifiables, et acquiĂšrent une vie autre. Cet artiste amĂ©ricain passionnĂ© par l’art prĂ©historique, la


  • Arnaud Vasseux.OpĂ©rations ambigĂŒes

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    Rose de Burki et Camille de Bayser ont fondĂ© la Galerie Sycomore art qu’elles dirigent avec chaleur et justesse. Leur programmation est basĂ©e pour une part sur les relations privilĂ©giĂ©es qu’elles entretiennent avec le BrĂ©sil, et certains de ses artistes. Sycomore art est la seule galerie prĂ©sente Ă  la foire de Sao Paulo oĂč elles


  • Myriam Bat-Yosef L’hĂ©donisme est une mystique

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    L’univers de Myriam Bat-Yosef met en scĂšne l’équilibre/dĂ©sĂ©quilibre entre ordre et chaos, entre yin et yang, entre la chair, le liquide, le ligneux et le minĂ©ral, entre les sexes tendus vers leur conjonction toujours Ă  venir et Ă  recommencer pour une gestation comme rĂ©solution des contraires : La mĂ©taphore organique pour enseignement initiatique, le triangle divin,


  • 9 Evenings : Art, Theatre & Engineering : une premiĂšre mondiale !

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    L’institut d’art contemporain de Villeurbanne prĂ©sente, en partenariat avec le Centre Pompidou un projet inĂ©dit : une exposition de films relatant une sĂ©rie de performances qui se sont tenues du 13 au 23 octobre 1966 au 69th Regiment Armory de New York, 9 Evenings : Theater and Engeneering. Ces Ɠuvres sont le fruit d’une collaboration intense et


  • Archaeology of longing

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    « Des photographies convertisssent des Ɠuvres d’art en unitĂ©s d’information » disait Susan Sontag en 1975 dans un interview < http://bostonreview.net/BR01.1/sontag.html>, elles le font en mettant Ă  la mĂȘme Ă©chelle des piĂšces et des ensembles. La camĂ©ra Ă©lĂšve le fragment Ă  une position privilĂ©giĂ©e. » Deux ans plus tard, dans son important ouvrage On photography, elle va prĂ©ciser


  • L’éternitĂ© de l’instant

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    Laurencine Lot saisit la prĂ©sence ineffable du monde mais dans le mĂȘme temps le monde, son monde, rĂ©sonne en nous comme s’il rĂ©pondait Ă  l’ordonnancement secret de nos propres fluides. Parfois une bande horizontale sĂ©pare et unit Ă  la fois les surfaces qu’elle borde, unicitĂ© au-delĂ  des diffĂ©rences. L’eau qu’elle photographie est moins une image


  • Bruno Barbey, mai 68, le photographe de la libertĂ© des corps

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    Bruno Barbey, nĂ© au Maroc en 1941, a Ă©tĂ© formĂ© Ă  Vevey en Suisse et est entrĂ© Ă  Magnum en 1966. A l’époque les grands noms les plus actifs Ă©taient deux des fondateurs de l’Agence créée en 1947, Henri Cartier Bresson et Marc Riboud, ou le suisse RenĂ© Burri. Les dĂ©bouchĂ©s Ă©ditoriaux de leurs reportages


  • La danse du dessin

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    L’écrivain Catherine LĂ©pront prĂ©sente au MusĂ©e de la vie romantique un choix de dessins d’Ingres issus du musĂ©e de Montauban et Ă©crit un livre catalogue inspirĂ© publiĂ© par les Ă©ditions Lepassage. Les nombreux aspects du talent d’Ingres sont Ă  nouveau visibles et en particulier, les relations qu’une lecture rĂ©trospective de ces dessins permettent d’établir avec


  • Fred Herzog, un coloriste canadien d’exception

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    Pionnier de la couleur, Fred Herzog l’est dans une vision trĂšs personnelle de sa ville adoptive de Vancouver oĂč il rĂ©side depuis 1953. Le Centre Culturel canadien l’accueille durant cet Ă©tĂ© 2008 pour une exposition monographique d’importance qui retrace ce parcours d’une sensibilitĂ© exceptionnelle. L’histoire de la photographie au niveau mondial que l’on pensait bien


  • « REGARDE DE TOUS TES YEUX, REGARDE »

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    Exposition en hommage Ă  Georges Perec au MusĂ©e des Beaux-Arts de Nantes par Jean-Pierre Salgas (Commissaire) et Philippe Renaud (scĂ©nographe). Louable dans son intention, le projet Ă©choue autant par la maladresse du procĂ©dĂ© qu’en raison d’une mĂ©connaissance profonde de Perec et de son oeuvre. L’Ɠuvre de Perec ou la pensĂ©e complexe
 Saisissant l’occasion du trentiĂšme


  • Parution de « Fuga » de Daniel Challe

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    Pourquoi acheter des livres de photos coĂ»teux, de grand format, envahissants aussi par le conformisme de l’idĂ©ologie vĂ©hiculĂ©e ?… Un livre remarquablement imprimĂ© et sobrement mis en page vient de paraĂźtre aux Ă©ditions Filigranes, qui ne coĂ»te que 25 euros. L’énergie brute du Punk-Rock et de la musique Cold-Wave,Ă©voquĂ©e dans le texte du photographe fait Ă©cho


  • Les silences couleurs des icĂŽnes de Pascal Kern

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    Pascal Kern a incarnĂ© depuis prĂšs de trente ans le questionnement en Ɠuvres le plus pointu des liens aussi intriquĂ©s qu’intrinsĂšques entre photographie et sculpture. Le quasi silence mĂ©diatique qui a entourĂ© son suicide rĂ©cent ne doit pas nous faire oublier sa baroque installation « L’usine Ă  bastos » brĂ»lĂ©e dans l’incendie immobilier de son atelier du


  • Pascal Kern des icĂŽnes entre Fait et Fiction

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    Ma premiĂšre rencontre avec l’Ɠuvre de Pascal Kern date de la fin des annĂ©es 80, Ă  un moment oĂč nous avions orientĂ© la politique Ă©ditoriale de CafĂ© CrĂšme magazine vers de nouvelles crĂ©ations photographiques qu’on dĂ©finissait alors par le terme ambiguĂ« de photographie plasticiennne. A partir de ses travaux regroupĂ©s sous le titre gĂ©nĂ©rique de


  • Gilbert Decock Hommage

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    NĂ© en 1928 et associĂ© au mouvement constructiviste Gilbert Decock vient de mourir Ă  Knokke oĂč il vivait, Ă  Bruxelles une de ses rĂ©alisations figure dans la station de mĂ©tro Arts-Loi. A Paris nous avions pu dĂ©couvrir ses cĂ©lĂšbres oppositions de cercles et carrĂ©, blancs et noirs grĂące Ă  Richard Dehl , puis dans le


  • L’art en questions, trente rĂ©ponses

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    Créées en 1993 pour dĂ©fendre des textes fondamentaux de l’architecture les Ă©ditions du Linteau se sont ouvertes depuis sept ans aux arts plastiques.Un petit ouvrage publiĂ© en 1999, « L’art en questions, trente rĂ©ponses » en est aujourd’hui Ă  sa cinquiĂšme Ă©dition et reste opĂ©rant. Les questions posĂ©es par les trois auteurs Colin Cyvoct, Gilles Marrey et


  • Gromaire ou Le chant des terriens

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    Gromaire (1892-1971), on croit connaĂźtre : force, puissance, palette restreinte aux dĂ©clinaisons des ocres et des bruns parfois exhaussĂ©s de bleu. Sujets graves, rĂ©alistes : ouvriers, paysans, guerriers, petit peuple dans des compositions charpentĂ©es. Paris aux couleurs du Nord. On a de lui l’image d’un crĂ©ateur engagĂ© dans son temps : social, viril, humaniste
L’exposition qui lui est consacrĂ©e,


  • La critique photographique du Monde en Ă©tat de lĂ©gĂšretĂ©

    RĂ©ponse Ă  Mme « HĂ©lĂšne Simon » Ă  propos du Prix du Jeu de Paume [1] Nous avons connu les dĂ©buts passionnĂ©s d’HervĂ© Guibert Ă©crivant pour le Monde. Certes il avait pris contact avec GeneviĂšve Breerette pour des critiques de cinĂ©ma. Heureusement elle lui suggĂ©ra que cette rubrique Ă©tant abondamment pourvue, il serait bon d’envisager plutĂŽt une Ă©criture spĂ©cifique