NO-PHOTO 2025 ?

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Solidaire des victimes israéliennes des crimes du Hamas le 7 octobre, des otages encore en détention et de leurs familles, je veux avoir le droit sans être traité d’antisémite de dénoncer les exactions du criminel de guerre Netanyahou, soutenu par la menace mondiale que représente le président d’extrême droite Donald Trump. 

Pendant plus de quatre décennies, j’ai travaillé pour la mémoire de la Shoah, pour la reconnaissance de l’action antifasciste des déportés résistants, homosexuels et tziganes.

Affamer les populations palestiniennes, tirer sur eux et leurs enfants quand ils se regroupent pour exiger un droit minimum à la nourriture constitue un crime de guerre. 

Exigeons la présence en Palestine de journalistes indépendants pour rendre compte de la gravité de cette situation. 

Au moment où Trump supprime toutes les aides mondiales de l’UNSAID et retire son pays de l’UNESCO, cela doit nous rappeler que si toutes les extrêmes droites ne s’intéressent ni à la culture ni à l’éducation, il est important de trouver des réponses culturelles à ces situations inadmissibles. 

Si l’acuité de notre regard s’est émoussée face aux images des massacres et désolations, la campagne d’affichage NO-PHOTO 2025 à Arles pendant les Rencontres de la Photo a redonné un sens au poids des mots en décrivant des photos prises sur place. 

Faut-il partout afficher les portraits de ces enfants affamés, sans autre légende que la revendication de leur humanité bafouée et massacrée ? 

Il est de notre responsabilité, de notre honneur humain de dénoncer cette inadmissible situation devenant monstrueuse !