Galerie Catherine Issert 1975 - 2025
Préface de Jean de Loisy
Contribution de Jean-Louis Prat, Dominique Païni, Jennifer Flay, Bernard Marcadé, Maurice Fréchuret.
Bernard Chauveau Édition
45,00 €
Ce livre nous partage la vie de la galeriste Catherine Issert, ses rencontres, ses choix audacieux, témoins de l’évolution des mouvements de l’histoire de l’art au XXe siècle.
Un entretien avec Alix Agret, historienne de l’art, permet à la galeriste de revenir sur l’histoire de la galerie et ses liens avec la ville de Saint-Paul de Vence. Catherine Issert a d’abord soutenu des artistes du mouvement Support/Surface. Elle s’est intéressée à des artistes de différents courants, tels que Ben, Jean Le Gac, Pier Paolo Calzolari. Elle a défendu des artistes de la figuration libre. Progressivement, elle s’est intéressée au support pictural et son dépassement vis-à-vis des relations à l’espace en présentant le travail de l’artiste Cécile Bart. Elle fut très attentive aux opportunités qu’offrait la commande d’interventions architecturales et artistiques.
Récemment, la galeriste s’est engagée auprès d’une nouvelle génération de peintres et de sculpteurs, notamment en s’intéressant à la pratique picturale d’Adrien Schiess, inspirée par la nature, les saisons, la lumière. Elle considère la galerie « comme un lieu de transmission ».
L’ouvrage restitue également des témoignages d’artistes et de personnalités du monde de l’art qui l’ont côtoyé. Ceux-ci racontent la passion de la galeriste pour son métier. « J’ai compris qu’une galerie d’art pourrait être partie prenante de l’histoire de l’art en train de s’écrire, voir influer sur son cours » témoigne Jennifer Flay, galeriste.
De nombreuses reproductions de photographies des vernissages, des stands de foire, des expositions hors-les-murs ou encore des œuvres contribuent à témoigner de l’histoire de la galerie, en ces cinquante dernières années de belles rencontres, de dialogues, d’ouvertures et de confiance mutuelle.
Des cartons d’invitations à des expositions (Armleder, Blais, Hantaï et Traquandi) reproduits au format original, glissés parmi les 328 pages, permettent, d’une certaine manière, de plonger par le geste, dans la mémoire d’expériences visuelles.
Pauline Lisowski

