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La pire extrême droite contre les écoles régionales d’art

Marie Maillard
Marie Maillard
Cet ordure de Nicole Estérolle (sic) se réjouit de la situation des Ecoles Régionales d’Art actuellement en grandes difficultés pour appeler à leur disparition en encourageant les maires et communautés locales à ne plus les subventionner . Ce pseudo critique d’art , dont le seul mérite, fort ancien, a été de fonder Artension, revue à laquelle Françoise Monnin a depuis redonné une vraie dignité, est un pur produit de l’idéologie zemmourienne. N’étant invité ni à donner des conférences dans ces écoles, ni à faire partie des jurys il bave son ressentiment et ses aigreurs complotistes et fascisantes sur son torchon en ligne, le vadrouilleur urbain.

« La fermeture des écoles des Beaux-Arts, va-t-elle mettre fin au carnage artistique institutionnalisé ? » au titre putassier de son libelle est ajouté billet d’humeur, mot auquel il manque un s pour qualifier de fait une « attitude due au tempérament plutôt qu’à la raison », une « disposition chagrine du caractère ». Cet écrit satirique est bien diffamatoire mais il n’est pas court. Ses pseudo-arguments sont émaillés de ses cris haineux de hyène « Gniark ! Gniark ! » qui prouvent l’élévation de sa pensée et son niveau intellectuel.

Sur le même torchon il avait déjà en 2020 bavé son mépris de classe sur les étudiants diplômés selon lui « totalement lobotomisés et désocialisés, avec parfois un look étrange, ravagés de l’extérieur autant que de l’intérieur. » Mais à époque zemmour n’était qu’un journaleux valet de bolloré sur cnews, en trois ans les idées d’extrême droite se sont développées et banalisées dans notre pays jusqu’à l’accès de 90 députés du f-haine à notre parlement. Aujourd’hui le triste sire fort de cette sinistre situation idéologique se lâche.Cet article n’est qu’un monstrueux appel à l’extermination des écoles d’art.

Je passerai vite sur les ignominieuses attaques contre Tania Mouraud dignes du créneau d’un ciryl hanouna avec un fake micro-trottoir sur une étudiante qui l’aurait eu comme prof. La carrière de l’artiste dans différentes disciplines comme son multiple engagement dans l’enseignement et la transmission parlent pour elle. Je ne reviendrai pas sur les illustrations hors de tout contextes d’oeuvres présentées aux diplômes où on juge un parcours de création, un engagement personnel, mais notre critique d’opérette ne peut le savoir, c’est une expérience professionnelle qualifiante la participation aux jurys.

Attaquons nous à ses fallacieux prétextes « Les écoles d’art financées avec l’argent du citoyen » produiraient « un art élitaire d’État ». Les étudiants aujourd’hui ont la liberté d expérimenter toutes sortes de techniques du graf, à la photo et à la vidéo , du dessin à la gravure et à toutes les formes de peinture jusqu’à l’installation et aux nouvelles technologies sans oublier la performance. Pour les arts d’état voyez la Chine ou la Corée du Nord.

Second prétexte ces écoles seraient « des lieux de décervelage de mineurs pour leur endoctrinement de type totalitaire », Monsieur le prêcheur savez vous ce qu’est une véritable pédagogie du projet personnel, partout exercée dans ces établissements. Monsieur le censeur connaissez vous la diversité des différents ateliers pluridisciplinaires qui développent des projets de groupe liés à toutes sortes de champs de la connaissance et du social.

Si ces écoles « ne produisent que très peu d’artistes véritables », c’est que faire oeuvre est une longue expérience de vie, dans un engagement sans faille mais elles forment aussi des designers, des graphistes, des responsables artistiques, des historiens et critiques d’art, toutes sortes de métiers liés à la production et à la gestion d’oeuvres.

L’actualité oriente ses menaces vers les écoles régionales mais sa haine est bien entendu dirigée en direction de tous les établissements y compris nationaux. Moi qui ai passé cinq ans en détachement aux Beaux Arts du Havre et 22 ans à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d Arles, qui ai été membre et président de différents jurys en France je peux témoigner de l’exceptionnel laboratoire de liberté que constituent ces écoles. Nous ne laisserons pas complotistes et néo-fascistes les remettre en question.

Pour illustrer cet article des oeuvres de l’actuelle exposition de l’ESAD d’Orléans, « Fenêtre(s) sur cours », visible à la Collégiale Saint Pierre le Puellier jusqu’au 28 mai montrent comment des étudiants maitrisent la peinture numérique, la vidéo , les réalités virtuelles et augmentées pour des projets dune grande portée sociale .

Contrairement à notre habitude nous ne donnerons pas le site de ce sinistre personnage mal caché derrière son ridicule pseudo, censurons les censeurs, combattons l’extrême droite qui menace notre pays dans toutes ses forces vives, dont nos précieuses écoles d’art.

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++INFO++

A lire absolument , ce communiqué récent de l’ANDEA

https://mailchi.mp/andea/aide-durgence-aux-coles-suprieures-dart-et-design-territoriales-le-compte-ny-est-pas ?e=d8c7b45f5f

Et relire mon texte de 2010

« Pourquoi cette tache de « schtroumpf » sur le dossier « critique d’art » de la revue Artension ? »

http://www.lacritique.org/article-pourquoi-cette-tache-de-schtroumpf-sur-le-dossier-critique-d-art-de-la-revue-artension ?var_recherche=Pourquoi%20ces%20taches%20de%20schtoump%20

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