Laurencine Lot saisit la présence ineffable du monde mais dans le même temps le monde, son monde, résonne en nous comme s’il répondait à l’ordonnancement secret de nos propres fluides.
Parfois une bande horizontale sépare et unit à la fois les surfaces qu’elle borde, unicité au-delà des différences.
L’eau qu’elle photographie est moins une image externe qu’un idéal interne paisible tel qu’on le rêve sans y parvenir jamais totalement.
Ce n’est pas le sublime qu’on ne peut appréhender que dans l’étonnement (...)