Incessante obsession que celle qui nous meut de vouloir voir, tout voir, encore plus voir. Du moins nous fait-on croire que tel est l’objet de notre désir, non pas de voir un ceci ou un cela, mais de voir tout court. A moins que ce ne soit pas de voir qu’il s’agisse mais de regarder, d’aller y jeter un œil, d’y aller voir donc mais en catimini, en passant, sans trop insister.
En fait, on se trouve pris dans un piège. La position du spectateur est devenue si inhérente à notre existence que l’on (...)