Le travail de Maria Klonaris et de Katerina Thomadaki a engagé depuis une trentaine d’années un corpus important d’œuvres, tissé patiemment sur un réseau d’images fixes et d’images en mouvement mettant en scène le corps, seul, en vis-à-vis avec le monde ou bien avec d’autres corps, ou alors intériorisant un devenir duel, hybridé, mais toujours "unheimlich", étrangement familier. Cet écheveau a cherché à dévoiler une image autre du corps féminin. Il s’est déployé au fil d’une problématique polarisée entre un (...)