Depuis Régis Michel et sa provocante exposition La peinture comme crime, le monde de l’art est dans une phase de retrouvailles avec un territoire de l’art longtemps maintenu en marge, le dessin. Après avoir, selon la thèse de R. Michel, participé au crime de la peinture contre l’imaginaire par un culte excessif porté à l’image, les musées et même le marché s’intéressent à ces formes artistiques dominées par le trait, portés par la logique de l’évanescence et de la suggestion. Un deuxième Salon du dessin (...)