« Silence, exil et ruse » tels sont les armes de Stephen Dedalus, héros joycien, s’engageant à faire de sa vie la conquête d’un espace infini. Silence d’une voix laissant résonner les mots derrière la force d’une image poétique. Exil hors d’un pays qu’il faut réinventer. Ruse, lorsque les circonvolutions de l’esprit s’enroulent avec les méandres du temps et que l’un anticipe sur l’autre. « Silence, exil et ruse », tels pourraient être les mots d’ordre de Nicolas Delprat.
Silencio, 2006, est une grande (...)