L’exposition de Gary Hill à la fondation Cartier joue à la fois sur de la frustration et du spectaculaire. On est d’abord déçu en entrant dans la première salle, où ce qu’il y a à voir se réduit à peu, et où ce qu’on peut entendre échappe à la compréhension. Tout au contraire, dans la deuxième salle, le spectacle est fascinant et enveloppant, il monopolise immédiatement l’attention. L’exposition fonctionne ainsi comme un diptyque déséquilibré, oxymorique, parfaitement articulé à la lecture du temps (...)