Cécile Yero Strauman met en place une esthétique du déplacement qui a moins à voir avec l’histoire récente de l’art, performance, land art, actions in situ, qu’avec l’anthropologie contemporaine des populations déplacées. Curieusement elle emprunte les tactiques et supports de ces pratiques maintenant reconnues pour organiser une géométrie close du voyage.
Si l’artiste se rend dans différents pays pour exercer son art beaucoup de ses oeuvres constituent une sorte de huis clos matérialisé par (...)