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Juste un somme, exposition personnelle de Jennifer Douzenel

Ecole municipale des beaux-arts, galerie Édouard-manet, Gennevilliers En attente de réouverture

Jennifer Douzenel, Bergen, 2019, vidéo, 12'58, vue de son exposition personnelle, « Juste un somme », Emba / galerie Edouard Manet, Gennevilliers, octobre-décembre 2020 © Margot Montigny
Jennifer Douzenel, Bergen, 2019, vidéo, 12’58, vue de son exposition personnelle, « Juste un somme », Emba / galerie Edouard Manet, Gennevilliers, octobre-décembre 2020 © Margot Montigny
Jennifer Douzenel construit ses films en nourrissant un intérêt pour la peinture tels en témoignent leurs coloris et leurs textures colorées. À la galerie Édouard Manet, ses vidéos montrent des remous nocturnes de la baie de Hong-Kong, le bruissement de millions de papillons monarques au Mexique, des ondulations d’êtres marins captifs en Norvège. L’eau se retrouve dans nombreuses œuvres. Que perçoit-on réellement ? Telle est la question qu’elles soulèvent. Ces films nous incitent à prêter attention au monde et aux êtres vivants qui habitent des espaces naturels dans diverses régions du globe.

Voir en ligne : http://jennifer-douzenel.com

L’artiste a conçu des espaces pour contempler des fenêtres sur la nature dans ce qu’elle a de merveilleux. Elle s’est inspirée des tables d’orientation pour proposer des dispositifs d’isolement du regard. L’œuvre vidéo peut être contemplée comme un spectacle, une vision panoramique que nous offrent des paysages. Chaque film semble ainsi se prolonger dans la continuité du parcours de visite. Les milieux sont alors reliés tout en dévoilant leurs propres spécificités.

« Voyager c’est se mettre dans un état d’attention au monde. » affirme-t-elle. Jennifer Douzenel est en empathie avec son environnement. L’artiste se laisse surprendre par ce qui lui apparait et capte des fragments du réel, des moments furtifs, spontanés où se dévoilent la beauté du vivant. Chaque vidéo est alors réalisée sur le principe d’un plan fixe et muet. Elle constitue un tableau vivant dans lequel les mouvements lents sont à peine visibles et captent notre attention.

Ainsi, cette exposition nous offre des espace-temps d’observation de microphénomènes à peine perceptibles, nécessitant une concentration de la part du spectateur. Durant cette période de crise climatique, les œuvres de Jennifer Douzenel réenchantent notre regard et nous proposent de vivre des expériences de pure méditation et de joie profonde face à la nature.

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